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« C’est encore loin ? » À peine 15 minutes de marche, et Léo lançait déjà sa question fétiche. Inès, elle, trottinait devant, motivée par l’idée d’apercevoir des marmottes. Pendant ce temps, Tom et moi échangions un regard complice : cette randonnée au Lac Autier s’annonçait sportive… et pleine de rebondissements ! 

Situé dans le Vallon de la Gordolasque, ce lac perché dans les Alpes-Maritimes est un vrai bijou. On a choisi un départ à Belvédère, et dès les premiers mètres, le décor nous a bluffés : cascade rugissante, névés accrochés aux sommets, et un sentier qui grimpe doucement… mais sûrement ! 

Est-ce une rando difficile ? Disons que ça monte, et que certains passages demandent un peu d’agilité (surtout avec des petites jambes !). Mais en dosant bien les pauses chocolat et les encouragements, ça passe sans souci. La fiabilité de la description est bonne, à condition de vérifier la météo : après une averse, certains passages deviennent glissants.

Malgré quelques râleries (et une tentative de Léo pour négocier un raccourci imaginaire), l’arrivée au lac nous a coupé le souffle. Vous voulez savoir comment on s’est débrouillés et nos meilleurs conseils pour une sortie réussie ? On vous raconte tout juste après ! 


1️⃣ Départ du Pont du Countet et premiers pas dans le Vallon de la Gordolasque

Première mission de la journée : trouver une place au Pont du Countet. Pas simple ! Entre les randonneurs matinaux et ceux qui bivouaquent dans le coin, on fait quelques tours avant que Tom déniche une place inespérée. Une fois garés, on ajuste nos sacs, on vérifie les gourdes, et c’est parti pour cette rando tant attendue !

Le sentier démarre tranquillement, longeant la rive gauche du ruisseau. Léo file devant, persuadé d’avoir aperçu une marmotte (qui s’avère être un simple rocher). Inès, elle, prend son temps, admirant chaque fleur alpine et posant mille questions sur leur nom. Pendant ce temps, Tom et moi savourons la tranquillité du Vallon de la Gordolasque, bercés par le bruit de l’eau qui s’écoule en contrebas.

Très vite, on atteint la première balise. Jusque-là, le chemin est large et agréable. Mais en levant les yeux, on aperçoit de grandes plaques de neige sur les sommets. Même en plein été, les névés résistent ici, ajoutant une touche de blanc au décor verdoyant.

On avance à un bon rythme, profitant des jeux d’ombres et de lumière créés par le soleil matinal. La vallée s’ouvre devant nous, offrant un panorama à couper le souffle. Un vrai bol d’air pur ! Léo et Inès s’amusent à chercher des formes dans les nuages, pendant que Tom étudie la carte pour repérer les prochains points de passage.

Après une légère montée, on fait une pause pour boire un coup et admirer le paysage. L’occasion parfaite pour raconter aux enfants quelques anecdotes sur la région : autrefois, ce sentier était emprunté par les bergers et leurs troupeaux, et il n’est pas rare de croiser encore quelques brebis plus haut.

La rando commence à peine, et déjà, on sent qu’on va en prendre plein les yeux. Mais on le sait : la vraie montée approche, et nos mollets ne vont pas tarder à le sentir…


2️⃣ Montée progressive : entre ruisseaux et passages techniques

Après la mise en jambes, place aux choses sérieuses ! Le sentier commence à grimper, et on sent bien que nos mollets travaillent. Léo, fidèle à lui-même, propose un “mode accéléré” et tente de nous distancer. Inès, plus prudente, préfère analyser chaque pierre avant de poser le pied. Et nous, on garde l’œil sur eux, car certains passages demandent un peu d’attention.

Le chemin serpente entre les rochers et coupe de petits ruisseaux qui descendent des sommets. Léo saute de pierre en pierre comme un cabri, pendant qu’Inès teste la température de l’eau avec un orteil… pour décréter qu’elle est « beaucoup trop froide pour un bain de pieds » !

On suit les balises qui nous guident à travers la montagne. Après un passage un peu plus étroit, on traverse un pont en bois qui grince légèrement sous nos pas. De l’autre côté, la récompense est immédiate : une magnifique cascade dévale la roche, envoyant des éclaboussures rafraîchissantes dans l’air. Parfait pour une pause stratégique et un petit encas bien mérité.

Pendant qu’on grignote, Tom en profite pour raconter aux enfants l’histoire du Mur des Italiens, visible un peu plus haut. Construit au début du XXe siècle par des soldats italiens, il servait à défendre la frontière. Léo est impressionné (« Des soldats ici, vraiment ? »), tandis qu’Inès se demande surtout s’ils avaient des sandwiches pour tenir le coup !

On reprend notre ascension, reboostés par cette pause instructive. L’air devient plus frais et les sommets semblent se rapprocher. L’excitation monte : encore un effort, et on atteindra bientôt la dernière montée vers le Lac Autier !


3️⃣ Dernière montée : jusqu’au Lac Autier !

On y est presque… enfin, c’est ce qu’on dit aux enfants pour les motiver. Après la pause à la cascade, on attaque la montée vers le col, dernière grosse étape avant le lac. Léo, toujours optimiste, assure qu’il reste « juste un virage », tandis qu’Inès, elle, a un regard plus sceptique. Tom et moi, on sait très bien que cette partie est la plus exigeante, mais hors de question de leur dire maintenant !

Le sentier se raidit franchement, et chaque pas demande un petit effort supplémentaire. On longe la rive droite, où la vue commence à se dégager. Derrière nous, le Vallon de la Gordolasque s’étend, offrant un panorama à couper le souffle. On devine le chemin parcouru, et franchement, on n’est pas peu fiers !

Mais la montée est loin d’être terminée… Les derniers lacets se font sentir. Léo a décidé de transformer ça en défi : « Le premier arrivé choisit le dessert ce soir ! » Résultat, il part en sprint, nous laissant dans un nuage de poussière. Inès, elle, préfère avancer en mode stratège : petits pas, respiration maîtrisée, et pauses régulières.

L’air devient plus frais, et une brise légère nous caresse le visage. On sent qu’on approche, et soudain, après un dernier virage… le Lac Autier apparaît enfin !

On s’arrête net. Devant nous, un miroir bleu turquoise, niché entre des sommets imposants. Le silence est total, juste troublé par le bruit du vent et le clapotis léger de l’eau. Léo, les bras levés, s’écrit : « On a réussi ! », pendant qu’Inès, émerveillée, murmure : « C’est trop beau… »

On s’approche du rivage, on pose nos sacs et… évidemment, Léo ne peut pas s’empêcher de tester la température de l’eau. Verdict : « C’est glaaaaaacé ! » Ce qui, bien sûr, donne aussitôt envie à Inès d’essayer aussi. Résultat : cris de surprise, éclats de rire, et une course pieds nus sur l’herbe pour se réchauffer.

On s’assoit en tailleur face au lac, sortant enfin notre pique-nique tant attendu. Le sandwich au fromage n’a jamais eu aussi bon goût ! Tom, lui, savoure son café chaud en regardant l’horizon. Il y a ce petit moment de silence, où tout le monde contemple le paysage, absorbé par la beauté du lieu. C’est exactement pour ça qu’on fait de la randonnée : pour ces instants suspendus, où plus rien d’autre ne compte.

Léo brise la quiétude en demandant : « On peut rester dormir ici ? » Tom et moi échangeons un sourire. L’idée est tentante… mais on sait bien qu’il va falloir redescendre. Mais pas tout de suite. Pour l’instant, on profite. Juste encore un peu.


4️⃣ Pause au bord du Lac Autier : un panorama grandiose

Après l’effort… la contemplation ! On pose enfin nos sacs au bord du Lac Autier, émerveillés par ce qui nous entoure. L’eau, d’un bleu profond, scintille sous le soleil, encadrée par des sommets imposants. Le silence est saisissant, à peine troublé par une légère brise et le clapotis de l’eau contre les rochers. Même Léo, toujours en mouvement, reste figé une seconde : « On dirait un décor de film ! ».

Forcément, il ne tient pas en place bien longtemps et file au bord du lac. Une main effleure l’eau, puis un pied, avant qu’il pousse un cri : « C’est GELÉ ! » Ce qui, bien sûr, donne aussitôt envie à Inès d’essayer aussi. Verdict : une grimace et un bond en arrière. « Même pas en rêve je me baigne là-dedans ! » Tom, lui, fait le malin et plonge ses pieds en mode warrior… pour les ressortir deux secondes plus tard avec un regard de détresse.

On décide de longer la rive droite pour voir le lac sous différents angles. À chaque pas, la couleur de l’eau change, passant du bleu profond au turquoise selon la lumière. On aperçoit des petits lacs temporaires plus haut, formés par la fonte des neiges. Le sentier est agréable, entre rochers plats et petites zones herbeuses où s’installer.

On atteint un point de vue dégagé et levons les yeux : face à nous se dresse le Sommet du Grand Capelet, imposant et majestueux. Il semble veiller sur le lac, ajoutant une touche encore plus grandiose au paysage. Tom sort sa carte et nous explique que cette montagne culmine à plus de 2 900 mètres. Léo est impressionné : « On y va après ? ». Euh… non, mon grand !

On traverse doucement vers la rive gauche, où les rochers forment des petits promontoires parfaits pour s’asseoir et admirer la vue. Léo grimpe sur une pierre pour « avoir la meilleure place », Inès s’installe en tailleur, absorbée par la beauté du lieu, pendant que Tom sort son thermos et nous sert un café bien mérité.

Le moment est suspendu. Plus de marche, plus de bruit, juste la nature et nous. On savoure ce temps hors du monde, bercés par le vent frais et la sérénité du lac. Léo finit par casser le silence avec une question existentielle : « On est vraiment obligés de redescendre ? »

On se regarde en souriant. Oui… mais pas tout de suite. Juste encore un peu.


5️⃣ La descente : retour au Pont du Countet et variantes d’itinéraire

Après une longue pause bien méritée au bord du Lac Autier, il est temps de repartir. « On ne peut pas rester ici pour toujours ? » tente Léo, confortablement installé sur son rocher préféré. Honnêtement, on est à deux doigts de céder… mais la descente nous attend, et mieux vaut ne pas trop traîner.

On entame donc la descente, et très vite, on réalise qu’elle est presque aussi sportive que la montée. Le sentier, déjà bien caillouteux à l’aller, demande encore plus de vigilance dans l’autre sens. Tom, en bon chef d’expédition, nous rappelle de bien poser le pied à plat sur les portions les plus abruptes. Inès, elle, adopte la technique du « freinage contrôlé » (comprendre : avancer en petits pas prudents), tandis que Léo, fidèle à lui-même, préfère la stratégie du « je vais plus vite comme ça »… jusqu’à ce qu’une glissade lui fasse revoir ses priorités.

Après quelques passages un peu techniques, on retrouve un rythme plus fluide et plus agréable. La vallée s’ouvre devant nous, baignée par la lumière dorée de l’après-midi. Les sommets se découpent sur un ciel sans nuage, et l’air est encore plus doux qu’à l’aller. On prend le temps de lever le nez, d’apprécier ces paysages magnifiques qu’on a à peine regardés en montant.

À mi-chemin, on hésite sur l’itinéraire. Deux options : revenir par le même chemin, ou tenter une variante vers le Lac de la Fous. Ce dernier, plus bas, est connu pour ses eaux cristallines et son ambiance paisible. Mais la boucle rallonge la marche d’au moins une heure, et les enfants commencent à fatiguer. Après un vote rapide (et un débat intense sur l’énergie restante de chacun), on décide de rester sur le retour direct.

En arrivant sur la partie plus douce du sentier, l’ambiance se détend. Léo retrouve de l’énergie et se met à raconter des histoires abracadabrantes sur des « yétis des montagnes », tandis qu’Inès, fatiguée mais fière, commence déjà à parler du goûter qu’elle veut manger en bas. Tom et moi savourons cette dernière portion, en profitant une dernière fois du décor sauvage et grandiose du Vallon de la Gordolasque.

Enfin, après plusieurs heures de marche, on aperçoit le Pont du Countet. Mission accomplie ! On s’affale sur un rocher, on enlève nos chaussures et on sort les biscuits tant attendus. Une chose est sûre : cette randonnée au Lac Autier restera gravée dans nos souvenirs. Fatigués, mais heureux, on lève nos gourdes pour trinquer à cette belle aventure. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, on tentera le détour par le Lac de la Fous… mais pas aujourd’hui !


6️⃣ Conseils pratiques : quand partir et comment bien préparer sa rando

Avant de vous lancer à l’assaut du Lac Autier, mieux vaut bien choisir votre jour de départ ! On a testé plusieurs options, et chaque jour a ses avantages et ses inconvénients :

  • Un lundi : Si vous aimez le calme, foncez ! Le sentier est quasi désert, et l’ambiance paisible permet de profiter à fond des paysages et des sons de la nature. Idéal pour ceux qui cherchent une expérience plus immersive.
  • Un samedi : Attendez-vous à croiser plus de monde, surtout si la météo est au beau fixe. Cela reste agréable, avec une ambiance conviviale entre randonneurs. Petit bémol : il faut arriver tôt pour trouver une place au Pont du Countet.
  • Un dimanche : Journée la plus fréquentée ! Beaucoup de familles, de groupes et parfois même des clubs de randonnée. Si vous aimez la solitude en montagne, ce n’est pas l’idéal. En revanche, si vous cherchez une sortie dynamique et sociale, pourquoi pas !

🏔️ L’équipement essentiel pour une randonnée réussie

En montagne, une bonne préparation fait toute la différence ! Voici nos indispensables :

👉 Vérifier la météo : Rien de pire que de se retrouver sous un orage ou dans un brouillard épais. Consultez les prévisions et adaptez votre tenue en conséquence.
👉 Télécharger une carte GPS : Le sentier est bien balisé, mais en cas de doute, une application comme Maps.me ou Visorando peut être utile. Certaines cartes sont gratuites et permettent de suivre l’itinéraire sans connexion.
👉 S’habiller en couches : Le matin peut être frisquet, mais la montée réchauffe vite ! Une bonne technique : un tee-shirt respirant, une polaire et un coupe-vent léger dans le sac.
👉 Prévoir suffisamment d’eau : Il n’y a aucun point d’eau potable sur le chemin. On recommande au moins 1,5 L par personne.
👉 Porter de bonnes chaussures : Le sentier est caillouteux et parfois glissant. Des chaussures de randonnée à semelle crantée sont indispensables pour éviter les glissades.
👉 Prendre une trousse de secours : Un petit bobo est vite arrivé, surtout avec des enfants. Pansements, désinfectant et une couverture de survie ne prennent pas de place et peuvent dépanner.

📲 Astuces pratiques pour s’orienter

Si vous avez un doute sur l’itinéraire, plusieurs options existent :

  • Les balises : Le sentier est bien marqué, avec des indications aux principaux croisements.
  • Les applications de randonnée : Pour ceux qui aiment la sécurité, des fonctionnalités gratuites comme le téléchargement de cartes hors-ligne permettent de s’orienter facilement.
  • Le bon sens ! Si un passage vous semble douteux, mieux vaut faire demi-tour et vérifier sur la carte avant d’avancer.

Et si cet article vous aide à préparer votre randonnée, n’hésitez pas à nous soutenir en partageant votre expérience en commentaire ! Vous avez testé un autre itinéraire ? Une variante sympa ? On adore découvrir de nouvelles idées.


🎒 Randonner avec des enfants : nos astuces pour une aventure réussie

Faire une randonnée difficile avec des enfants peut sembler mission impossible… Mais avec un peu de ruse et beaucoup de patience, ça devient une véritable aventure familiale pleine de souvenirs ! Voici nos meilleures stratégies testées (et approuvées !) pour éviter les crises et transformer la montée en moment fun.

🏞️ Adapter l’itinéraire aux plus jeunes

Le Lac Autier, avec son dénivelé et ses passages rocheux, demande un certain effort. Mais en adaptant le parcours et le rythme, même les petites jambes peuvent en profiter !

👉 Donner un objectif visuel : « On marche jusqu’à la cascade » fonctionne mieux que « Il reste 3 km ». Inès a adoré chercher le Mur des Italiens, pendant que Léo comptait les ruisseaux traversés.
👉 Trouver des repères naturels : À chaque grande étape (cascade, col, ruisseau), on fait une pause. Ça permet de diviser la rando en petites victoires.
👉 Laisser les enfants choisir certains tronçons : « Tu veux passer par les rochers ou par le sentier ? » Leur donner un peu de contrôle rend l’ascension plus engageante.

🎮 Astuces pour éviter la démotivation

Entre les « J’ai mal aux jambes » et les « C’est quand qu’on arrive ? », il faut de la créativité pour garder le moral des troupes au top. Nos meilleurs trucs :

✔️ Le jeu du guide : Léo adore jouer au chef d’expédition. On lui donne une carte ou l’appli GPS, et c’est lui qui « nous mène » (sous surveillance discrète).
✔️ Les devinettes nature : « Quel animal vit ici ? », « Pourquoi la neige ne fond-elle pas ? » Inès adore poser mille questions, alors on transforme ça en jeu éducatif.
✔️ Les challenges rigolos : « Qui trouve une pierre en forme de cœur ? », « Qui imite le cri d’une marmotte ? », tout est prétexte à jouer !

🗺️ Bien préparer sa rando en famille

📌 Télécharger un GPX : Super pratique avec une app Android, surtout si les enfants aiment ouvrir la marche.
📌 Prévoir un PDF de vos randonnées : Certains sites proposent des fiches avec des conseils adaptés aux familles.
📌 Avoir une surprise au sommet : Un goûter spécial ou une mini récompense, ça motive à grimper jusqu’au bout.

💛 Pourquoi on adore randonner en famille (même si c’est sportif !)

Oui, il y a des moments où on doit porter le sac d’Inès, où Léo râle sur la montée, et où Tom se demande pourquoi on ne fait pas juste un pique-nique à côté de la voiture. Mais quand on voit leurs sourires en arrivant, leur émerveillement devant le lac et leurs fous rires en trempant leurs pieds dans l’eau glacée… on se dit que ces moments valent tout l’or du monde.

Alors, prêts à tenter l’aventure ? Et si nos astuces vous ont aidés, n’hésitez pas à nous soutenir en partageant votre expérience en commentaire !


❤️ Retour sur notre aventure

Les incontournables : La randonnée traverse le Vallon de la Gordolasque, avec ses cascades et ses sommets enneigés.

Moments magiques : L’arrivée au Lac Autier dévoile un miroir turquoise entouré de montagnes imposantes.

Pause détente : Pique-nique au bord du lac, les pieds dans l’eau glacée et un panorama grandiose.

Nos coups de cœur : La cascade rafraîchissante (Inès) | La course finale vers le lac (Léo) | Le café face au panorama (Tom) | L’instant suspendu au sommet (Moi).

Notre astuce : Prévoir des pauses stratégiques avec un goûter surprise pour motiver les enfants.