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Quand Julie m’a raconté sa randonnée au Lac Sainte-Anne avec sa fille Louise, la meilleure amie d’Inès, j’ai tout de suite eu envie de partager leur aventure. Avec son accord, voici le récit de cette journée hors du temps, entre effort, émerveillement et complicité mère-fille.

Julie voulait s’échapper du quotidien pour une pause en pleine nature avec Louise. Après quelques recherches, elles ont choisi un itinéraire en aller-retour vers le Lac Sainte-Anne, au cœur du Queyras, un joyau des Hautes-Alpes. Le sentier traverse prairies et alpages, longe le hameau du Mélézet et grimpe progressivement jusqu’au lac, dominé par un pic majestueux.

Leur aventure a mêlé émerveillement et effort, entre pauses photos, rires et petites plaintes face au dénivelé. Mais une chose est sûre : chaque pas en valait la peine. Une expérience qui les a rapprochées… et qu’elles ne sont pas prêtes d’oublier !


🚶‍♀️ Départ de l’aventure : entre excitation et appréhension

Julie et Louise arrivent au parking de Chaurionde, prêtes à se lancer sur les sentiers menant au Lac Sainte-Anne. Dans l’air frais du matin, tout semble parfait : sacs bien ajustés, chaussures de randonnée serrées, et une motivation au rendez-vous. Avant de partir, Julie jette un dernier coup d’œil à son smartphone transformé en GPS de randonnée. Pas question de se perdre sur ce circuit en aller-retour, surtout avec le dénivelé positif qui les attend.

Les premiers pas sont faciles, mais très vite, le sentier s’élève progressivement. L’altitude commence à se faire sentir et l’effort devient plus intense. Louise, d’abord surexcitée, ralentit légèrement. “On prend notre temps, l’important c’est d’avancer”, la rassure Julie. Les mètres défilent, et avec eux, l’impression de se déconnecter du monde.

Autour d’elles, la nature s’éveille : le chant des oiseaux accompagne leurs pas, et le bruissement des feuilles dans le vent apporte une sensation de quiétude absolue. Julie remarque des fleurs alpines éclatantes, tandis que Louise s’amuse à deviner la forme des nuages. Chaque pause est une occasion d’admirer le paysage, mais aussi de reprendre leur souffle.

La montée est exigeante, mais l’envie d’atteindre le lac les pousse à continuer. Elles échangent des sourires complices, conscientes que cette journée sera riche en souvenirs… et en défis !


🌲Un sentier magnifique entre vallon et mélèzes

Après l’effort du début, la randonnée devient plus agréable. Le sentier serpente à travers un vallon bordé de mélèzes, où l’ombre des arbres apporte une fraîcheur bienvenue. Autour d’elles, la nature dévoile toute sa splendeur : les troncs dorés des mélèzes contrastent avec le vert intense des prairies, et au loin, la vallée du Queyras s’étire sous un ciel limpide. Julie, un peu essoufflée, s’accorde une pause pour admirer ce spectacle naturel.

Louise, elle, déborde toujours d’énergie. Son regard s’illumine lorsqu’elle aperçoit une passerelle en bois enjambant un ruisseau cristallin. “Maman, on fait une photo ici ?” Impossible de refuser : le cadre est parfait, entre eau scintillante et montagnes en arrière-plan. Elles immortalisent ce moment avant de repartir, portées par l’excitation de découvrir la suite du sentier.

Mais au fil des pas, Julie sent ses jambes chauffer. Le dénivelé cumulé commence à peser, et elle se demande si la montée sera encore longue. Louise, elle, ne semble pas faiblir et marche quelques mètres devant, impatiente d’atteindre le lac. Son enthousiasme est communicatif : pas question d’abandonner maintenant !

Le sentier continue de grimper en douceur, offrant de nouveaux panoramas sur les sommets environnants. Entre silence apaisant et souffle du vent dans les arbres, elles savourent pleinement l’instant. Plus elles avancent, plus l’excitation monte : le Lac Sainte-Anne n’est plus très loin…


⛰️La montée finale : motivation et petites pauses stratégiques

Le sentier se redresse, et chaque pas devient un effort supplémentaire. Plus elles montent, plus le dénivelé se fait sentir. Julie le savait, cette dernière portion serait la plus exigeante. Ses jambes sont lourdes, son souffle plus court, mais l’idée d’atteindre le lac la motive. Louise, d’ordinaire infatigable, commence à ralentir. “C’est encore loin ?” demande-t-elle avec une pointe d’impatience.

Heureusement, Julie a tout prévu. Elle propose une pause stratégique sur un replat offrant une vue imprenable : en contrebas, les pistes enneigées contrastent avec les prairies d’altitude. Au loin, les neiges éternelles scintillent sous le soleil. Louise se laisse tomber sur un rocher, avale une gorgée d’eau et retrouve son sourire. “Bon, c’est vrai que c’est beau !” admet-elle.

Elles repartent, mais quelques minutes plus tard, un panneau en bois attire leur attention : “Lac Sainte-Anne – 300 m”. Trois cents mètres ? Julie et Louise échangent un regard complice. “Allez, on y est presque !” Un dernier effort, quelques lacets dans la caillasse, et elles sentent l’air devenir plus vif.

Louise râle un peu, mais l’excitation prend le dessus. “Il doit être juste derrière cette crête !” Elle accélère, impatiente de découvrir enfin ce fameux lac miroir dont Julie lui a tant parlé. Encore quelques pas… et soudain, la magie opère. Le bleu intense du Lac Sainte-Anne apparaît entre les rochers, niché au pied d’un pic majestueux. Toute la fatigue disparaît : elles l’ont fait !


🏞️ L’arrivée au Lac Sainte-Anne : émerveillement garanti

Le dernier virage du sentier s’ouvre sur un panorama à couper le souffle : le Lac Sainte-Anne, niché à 2 400 mètres d’altitude, déploie ses eaux d’un bleu profond au pied d’un pic majestueux. Autour, les alpages et prairies d’altitude s’étendent à perte de vue, baignés par une lumière éclatante. Julie et Louise s’arrêtent net, fascinées. Toute la fatigue de la montée s’efface en un instant.

Sans attendre, Louise file en courant vers le rivage. Elle pose ses mains sur l’eau et sursaute en sentant la fraîcheur mordante. “Elle est glacée !” s’exclame-t-elle en riant. Julie, elle, profite de ce moment suspendu. Elle repère la chapelle Sainte-Anne, un petit édifice en pierre posé sur les rives du lac, ajoutant une touche mystique à ce décor déjà féerique.

Elles s’installent sur un rocher pour savourer l’instant. Autour d’elles, quelques randonneurs admirent le paysage, certains en silence, d’autres échangeant des sourires complices. Le vent léger fait frémir la surface du lac, créant de subtils reflets qui dansent sous le soleil. Louise lance un caillou et observe les ondulations briser l’image parfaite du ciel dans l’eau.

Elles sortent leur pique-nique et dégustent leur repas avec une vue imprenable sur ce joyau des Hautes-Alpes. Chaque bouchée semble meilleure face à un tel spectacle. Julie sait qu’elles garderont ce moment gravé en mémoire. Il est bientôt temps de redescendre, mais pour l’instant, elles profitent simplement de la beauté brute du Lac Sainte-Anne.


🚶‍♀️Le retour : entre satisfaction et fatigue bien méritée

Après un dernier regard sur le Lac Sainte-Anne, Julie et Louise entament la descente. Le chemin du retour est plus facile, mais leurs jambes commencent à tirer après plusieurs heures de marche. Louise, d’abord bavarde, devient plus silencieuse, concentrée sur chaque pas. Julie, elle, sent une douce fatigue s’installer, signe d’un effort bien accompli.

En traversant de nouveau les prairies et alpages, elles croisent un groupe de randonneurs qui a emprunté une variante du circuit. Curieuses, elles échangent quelques mots et découvrent qu’un autre sentier permet une boucle un peu plus longue mais moins raide. “On testera peut-être une autre fois !” lance Julie en souriant. Pour aujourd’hui, l’objectif est de retrouver leur voiture au parking du pied sans trop rallonger le trajet.

Les derniers kilomètres se font dans un silence apaisant, seulement troublé par le bruit de leurs pas sur le sentier. L’air se réchauffe, la lumière de l’après-midi adoucit le paysage, et une sensation de satisfaction les envahit. Elles l’ont fait !

Lorsqu’elles atteignent enfin la voiture, Julie s’étire en grimaçant tandis que Louise s’installe immédiatement sur le siège passager. “On le refait l’an prochain ?” demande Julie. Un simple hochement de tête de Louise suffit comme réponse… avant qu’elle ne s’endorme en quelques minutes, vaincue par la fatigue. Une chose est sûre : cette randonnée restera gravée dans leurs souvenirs.


❤️ Retour sur notre aventure

Les incontournables : Le Lac Sainte-Anne, perché à 2 400 m, entouré de prairies et sommets du Queyras.

Moments magiques : La passerelle en bois dans les mélèzes, et l’arrivée sur l’eau scintillante du lac miroir.

Pause détente : Un pique-nique avec vue sur le lac et la chapelle Sainte-Anne nichée en altitude.

Notre astuce : Prévoir des pauses stratégiques pour admirer les neiges éternelles et les pistes en contrebas.

Nos coups de cœur : La descente au coucher du soleil (Julie) | Courir toucher l’eau glacée (Louise) | Le silence absolu au sommet (Moi).