Destinations > Que faire en Turquie > Sultanahmet
Passer une journée à Sultanahmet, c’est comme ouvrir un livre d’histoire… mais en version immersive, avec des odeurs de kebabs en prime. Ce quartier est le cœur battant d’Istanbul, là où Byzance, Constantinople et l’Empire ottoman se sont succédé, laissant derrière eux des trésors incroyables.
Pour explorer ce musée à ciel ouvert, on suit la famille Demir ! Aylin, passionnée d’architecture, a prévu un itinéraire aux petits oignons. Julien, toujours prêt pour une bonne photo (et un bon café), gère la logistique. Kerem (10 ans), futur archéologue en herbe, ne lâche pas son carnet de notes, tandis que sa sœur Elif (7 ans) imagine déjà des histoires de sultans et de princesses en flânant dans les ruelles.
Au programme ? La Mosquée Bleue, Sainte-Sophie, la Citerne Basilique, un festin bien mérité et une virée au Grand Bazar avant une pause détente dans un hamam. Bref, une journée bien remplie entre histoire, gourmandises et fous rires. C’est parti !
🏞️ Explorons encore plus ce pays !
🌅 9h : Commencer la journée devant l’emblématique Mosquée Bleue
La journée débute sur la place Sultanahmet, au cœur du quartier de Sultanahmet, face à l’impressionnante Mosquée Bleue. Elif observe l’édifice et plisse les yeux. « Pourquoi on l’appelle bleue alors qu’elle est grise ? » Aylin sourit. « Tu comprendras en entrant ! » Mais avant de franchir les portes, il faut respecter les règles : on enlève ses chaussures et on couvre ses épaules et ses jambes. Julien distribue des foulards pendant qu’Elif et Kerem enfilent des chaussettes. « Beurk, le sol est froid ! » proteste Elif en grimaçant.
Dès qu’ils entrent, la magie opère. L’intérieur brille de mille reflets grâce aux faïences d’Iznik qui tapissent les murs et aux 260 fenêtres colorées qui laissent passer la lumière. Kerem lève la tête, subjugué par la coupole monumentale et les calligraphies dorées qui ornent le plafond. « C’est immense… Comment ils ont construit ça à l’époque ? » Aylin explique que la mosquée a été érigée au XVIIe siècle sous le règne du sultan Ahmet Ier, qui voulait rivaliser avec Sainte-Sophie, une autre ancienne basilique reconvertie en mosquée.
🏛️ Entre histoire et anecdotes surprenantes
Kerem s’attarde devant une des colonnes en marbre, fascinant vestige de l’architecture ottomane. Il tente de l’entourer avec ses bras, en vain. Pendant ce temps, Elif préfère l’extérieur et compte les six minarets qui s’élèvent vers le ciel. « C’est rare, six minarets, non ? » demande-t-elle. Julien, toujours prêt à dégainer son appareil photo, capture la scène pendant qu’Aylin raconte une anecdote étonnante : « À l’époque, seul La Mecque avait six minarets. Pour éviter la polémique, le sultan a dû en rajouter un septième à la grande mosquée de La Mecque ! »
Après un dernier regard sur les portes en bois sculpté, la famille ressort, direction Sainte-Sophie, juste en face. Kerem, toujours curieux, se demande si elle a aussi une histoire fascinante. Réponse dans quelques minutes… et elle risque de le surprendre !
⏳ 10h : Remonter le temps à Sainte-Sophie et son incroyable histoire
À peine sortis de la Mosquée Bleue, la famille Demir traverse la place Sultanahmet pour rejoindre Sainte-Sophie, un autre bijou d’Istanbul. Devant l’édifice massif, Kerem lève les yeux, impressionné. « C’était une mosquée aussi ? » demande-t-il. Aylin sourit : « Oui, mais avant ça, c’était une basilique byzantine. Elle a même été la plus grande église du monde pendant près de mille ans ! »
Construit au VIe siècle sous l’empereur Justinien, ce chef-d’œuvre a traversé les siècles et les empires. Basilique chrétienne, mosquée ottomane, puis musée et maintenant de nouveau mosquée, Sainte-Sophie est un véritable symbole de l’histoire mouvementée de Constantinople. Kerem imagine les empereurs byzantins entrant sous cette immense coupole, tandis qu’Elif essaie de deviner combien de bougies il faudrait pour éclairer l’ensemble de l’édifice.
🎨 Mosaïques byzantines et coupole majestueuse
À l’intérieur, Julien dégaine son appareil photo pour capturer l’incroyable hauteur de la coupole, suspendue comme par magie. « On dirait qu’elle flotte ! » s’émerveille-t-il. Aylin lui explique que cet effet est dû aux 40 fenêtres qui l’entourent, laissant entrer une lumière presque divine.
Pendant ce temps, Kerem s’attarde devant les mosaïques dorées, vestiges de l’époque byzantine. Il pointe du doigt une représentation du Christ et s’interroge : « Comment ont-ils pu rester là alors que c’était une mosquée ? » Aylin explique que sous l’Empire ottoman, elles avaient été recouvertes de plâtre au lieu d’être détruites. « C’est grâce à ça qu’on peut encore les admirer aujourd’hui ! »
Elif, elle, préfère explorer les détails du sol en marbre et suit une ligne usée par des siècles de passages. « Peut-être que des sultans sont passés ici ! » s’amuse-t-elle. Après un dernier regard sur la coupole, la famille ressort, direction un lieu bien plus mystérieux : la Citerne Basilique.
💧 11h30 : La Citerne Basilique et ses colonnes mystérieuses
Après la grandeur de Sainte-Sophie, la famille Demir change totalement d’ambiance en s’aventurant sous terre. La Citerne Basilique, construite au VIe siècle sous l’empereur Justinien, servait autrefois à stocker l’eau de la ville. Aujourd’hui, ce lieu souterrain baigné d’une lumière tamisée et du clapotis de l’eau semble tout droit sorti d’un film d’aventure.
Dès qu’ils descendent les marches, Elif s’agrippe à la main d’Aylin. « On dirait une grotte secrète ! » souffle-t-elle, fascinée. De hautes colonnes en marbre se dressent dans la semi-obscurité, certaines ornées de motifs anciens. Julien, émerveillé par l’atmosphère unique du lieu, sort son appareil photo pour capturer les reflets dorés des lampes sur l’eau.
🏛️ À la recherche des trésors cachés
Kerem, lui, est déjà en mission. « Il y a une colonne avec une tête de Méduse cachée quelque part, il faut la trouver ! » Aylin lui explique que deux blocs sculptés à l’effigie de Méduse soutiennent des colonnes dans un coin de la citerne. Personne ne sait vraiment pourquoi elles sont là ni pourquoi l’une d’elles est posée la tête à l’envers.
Pendant que Kerem traque les têtes de Méduse, Elif s’arrête devant une autre colonne intrigante. « Regarde, on dirait des larmes ! » En effet, une colonne appelée la colonne aux Larmes est couverte de motifs en forme de gouttes d’eau. La légende raconte qu’elle aurait été sculptée en hommage aux esclaves qui ont construit la citerne.
Après cette plongée dans l’histoire souterraine d’Istanbul, la famille remonte à la surface. Ça tombe bien, il est l’heure de manger… et une pause gourmande bien méritée les attend !
🍽️ 12h30 : Pause gourmande dans un restaurant local
Après l’ambiance mystérieuse de la Citerne Basilique, la faim se fait sentir. À quelques pas de là, Julien repère une petite taverne traditionnelle nichée dans une ruelle calme de Sultanahmet. Ici, pas de menu touristique, mais des spécialités locales préparées avec amour. Parfait pour une pause gourmande authentique !
Dès qu’ils s’installent, le serveur apporte du pide fumant, une sorte de pizza turque à la pâte fine. Julien, toujours prêt à goûter de nouvelles saveurs, commande un assortiment de kebabs grillés et de köfte, de délicieuses boulettes de viande parfumées aux épices. Aylin, elle, oriente Elif vers une assiette de manti, de petits raviolis turcs nappés de yaourt et d’une sauce au beurre rouge. « Ça ressemble à des mini-raviolis ! » s’étonne Elif avant d’en croquer un. Verdict ? Elle en redemande !
🍵 Saveurs sucrées et çay brûlant
Pour clôturer le repas, impossible de faire l’impasse sur le dessert. Kerem, amateur de douceurs, opte pour un baklava dégoulinant de miel et de pistaches, tandis qu’Elif craque pour un kazandibi, une crème caramélisée fondante.
Le serveur dépose ensuite un plateau de çay, le célèbre thé turc servi dans de petits verres en forme de tulipe. Julien tente d’enchaîner quelques mots en turc en réglant l’addition, sous le regard amusé d’Aylin. Après ce repas délicieux, la famille repart direction le Palais de Topkapi, prête à plonger dans l’univers des sultans !
👑 14h : Explorer le Palais de Topkapi et son Harem
Après un déjeuner bien mérité, la famille Demir prend la direction du Palais de Topkapi, l’ancien cœur du pouvoir ottoman. Situé sur un promontoire dominant le Bosphore, ce palais immense fut la résidence des sultans pendant près de 400 ans. Kerem, fasciné par l’histoire, s’impatiente déjà. « C’est ici qu’ils prenaient toutes leurs décisions ? » demande-t-il. Aylin acquiesce : « Oui, et c’est aussi ici qu’étaient conservés les trésors de l’Empire ! »
Dès l’entrée, la famille traverse de vastes cours bordées de jardins, où les mosaïques étincellent sous le soleil. Julien, appareil photo en main, immortalise les fontaines et les façades couvertes de faïences d’Iznik aux motifs complexes. Elif, elle, s’émerveille devant la vue imprenable sur la ville. « On voit jusqu’au Bosphore ! Les sultans avaient la plus belle terrasse du monde ! »
🚪 Secrets et mystères du Harem
Mais le clou de la visite, c’est sans aucun doute le Harem, cet espace clos où vivaient les femmes du sultan, sous l’autorité de la Sultane Mère. Kerem, qui adore les histoires secrètes, est captivé. « On pouvait en sortir ? » Aylin lui explique que seuls le sultan, ses épouses, ses enfants et les eunuques pouvaient y pénétrer.
Dans les couloirs, la famille admire les murs couverts de mosaïques bleues, les portes en bois sculpté et les coupoles dorées. Elif touche du bout des doigts un carreau peint et imagine la vie de ces princesses ottomanes cloîtrées dans ce palais somptueux. Pendant ce temps, Julien se perd en admirant la salle du trône du sultan, décorée avec une opulence impressionnante.
Après cette visite fascinante, la famille ressort, encore imprégnée de l’atmosphère unique du palais. Prochaine étape : le Grand Bazar, pour une immersion dans l’ambiance vibrante des souks d’Istanbul !
🛍️ 16h : Direction le Grand Bazar et le marché aux épices
Après l’élégance du Palais de Topkapi, place à l’effervescence du Grand Bazar ! Dès qu’ils franchissent l’une des immenses portes voûtées, la famille Demir plonge dans un véritable dédale de ruelles couvertes, bordées de plus de 4 000 échoppes. Entre les étals de tapis colorés, les montagnes de bijoux scintillants et les vitrines débordant de céramiques peintes, Elif ne sait plus où donner de la tête.
« Tout est tellement beau ! On peut tout acheter ? » demande-t-elle, émerveillée. Aylin sourit : « Ça dépend… Tu comptes négocier comme ton père ? » Car oui, Julien est déjà en pleine discussion avec un marchand pour une lampe en verre coloré. Ici, le marchandage est un art, et il est bien décidé à jouer le jeu. Pendant ce temps, Kerem s’arrête devant un étal rempli de vieilles pièces ottomanes et de boussoles anciennes. « Peut-être que des pirates les ont utilisées ! » imagine-t-il.
🌶️ Une explosion de saveurs au marché aux épices
Après cette immersion dans le plus vieux centre commercial du monde, la famille prend la direction du marché aux épices, situé non loin de là. L’odeur des épices parfumées, du café fraîchement moulu et des loukoums au miel les enveloppe dès l’entrée. Elif ferme les yeux et inspire profondément. « Ça sent trop bon ici ! »
Aylin montre à Kerem les pyramides de safran, de cumin et de sumac, pendant que Julien goûte un morceau de fromage turc affiné offert par un vendeur. Impossible de repartir les mains vides : la famille achète un assortiment de thé à la pomme, de noix enrobées de miel et, bien sûr, quelques loukoums pour grignoter plus tard.
Après cette pause sensorielle, il est temps de ralentir le rythme. La prochaine étape promet un moment de pure détente… au hamam !
🛁 18h : Se détendre au Hamam Cagaloglu
Après l’agitation du Grand Bazar, place à la détente ! La famille Demir pousse les portes du Cagaloglu Hamami, l’un des plus anciens bains turcs d’Istanbul, en activité depuis 1741. En pénétrant dans ce bâtiment aux colonnes de marbre et aux arches sculptées, Elif ouvre de grands yeux. « C’est un palais ou un hamam ? » Aylin sourit. « Un peu des deux ! Les sultans et les vizirs venaient ici pour se relaxer. »
L’atmosphère feutrée et la douce odeur de savon noir plongent tout le monde dans une bulle de sérénité. Après un passage par la salle chaude, où la vapeur enveloppe lentement leur peau, la famille passe au göbek taşı, une énorme dalle de marbre chauffée au centre de la pièce. Julien, allongé, soupire d’aise. « Je pourrais rester ici des heures… »
💦 Massages, éclats de rire et bulles de savon
Pendant que les parents profitent du rituel du gommage au gant de kessa, Kerem hésite. « Se faire frotter par un monsieur baraqué, ça a l’air bizarre… » Finalement, il plonge dans l’une des piscines d’eau tiède et éclabousse joyeusement Elif, qui riposte en riant.
De son côté, Aylin profite du massage à l’huile pour relâcher les tensions après cette journée bien remplie. Une fois parfaitement détendus et la peau aussi douce qu’un loukoum, tout le monde se retrouve dans la salle de repos, où du çay brûlant les attend.
Reposés et rafraîchis, ils quittent le Cagaloglu Hamami, prêts pour une dernière balade dans les ruelles colorées de Fener et Balat…
🌆 20h : Admirer la vue depuis Fener et Balat
Pour clore cette journée en beauté, la famille Demir quitte Sultanahmet et met le cap sur les quartiers historiques de Fener et Balat. Autrefois habités par les communautés grecque et juive d’Istanbul, ces quartiers regorgent de maisons aux façades colorées, de ruelles pavées et de petits cafés bohèmes.
Elif s’extasie devant les bâtiments aux teintes vives : rouge, jaune, turquoise… « On dirait un arc-en-ciel ! » s’amuse-t-elle en prenant la pose devant une porte rose bonbon. Pendant ce temps, Julien, appareil photo en main, capture les jeux de lumière du coucher de soleil sur les façades décrépites mais pleines de charme. Aylin, elle, explique à Kerem que certaines de ces maisons datent du XIXe siècle et ont été restaurées pour préserver l’histoire du quartier.
🌅 Une vue imprenable sur le Bosphore
Après avoir flâné dans les ruelles pleines de vie, la famille grimpe jusqu’à un point de vue panoramique sur le détroit du Bosphore. Là-haut, la ville s’étire sous leurs yeux, illuminée par les derniers rayons du soleil. Kerem observe les bateaux qui glissent sur l’eau, tandis qu’Elif, fatiguée mais heureuse, s’installe sur un banc en soufflant : « C’était une journée incroyable ! »
Avant de repartir, Julien commande un dernier çay dans un café à la déco vintage, pendant qu’Aylin note quelques croquis dans son carnet. Entre histoire, gourmandises et découvertes, cette journée à Sultanahmet restera gravée dans leurs souvenirs… jusqu’à la prochaine aventure !
😍 Les plus beaux souvenirs de la famille Demir
Les incontournables : La Mosquée Bleue, Sainte-Sophie et le Palais de Topkapi dévoilent l’histoire fascinante de Sultanahmet.
Moments magiques : Kerem et Elif s’émerveillent devant les mosaïques byzantines et les colonnes mystérieuses de la Citerne Basilique.
Pause détente : Après une virée dans le Grand Bazar et le marché aux épices, toute la famille savoure un moment de bien-être au Cagaloglu Hamami.
Notre astuce : Pour éviter la foule, privilégiez une visite en semaine et réservez vos billets en ligne.
Nos coups de cœur : Les mosaïques dorées de Sainte-Sophie (Kerem) | Le labyrinthe du Grand Bazar (Elif) | Le massage au hamam (Aylin) | Photographier les façades colorées de Balat (Julien).