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Il y a des endroits qui portent bien leur nom, et le Lac Miroir en fait partie. Niché au cœur des montagnes du Queyras, ce lac reflète si bien le ciel et les sommets qu’on pourrait presque s’y voir bronzer. Ajoutez à ça une randonnée entre mélèzes et torrents, et vous obtenez une escapade parfaite… enfin, si on oublie la traditionnelle question des enfants : « C’est encore loin ? » (indice : oui, un peu). 😆

On y a mis les pieds en été, baignés de soleil et d’eau glacée. Puis, en tombant sur des photos du lac en automne, en hiver et au printemps, on s’est dit qu’il fallait absolument revenir. Parce qu’entre les feuilles dorées, le décor enneigé et les cascades de la fonte des neiges, chaque saison semble transformer ce lieu en un tableau différent.

Alors, quelle est la meilleure saison pour découvrir le Lac Miroir en famille ? On vous emmène dans notre carnet de voyage, avec nos souvenirs et nos conseils, pour vous aider à choisir… et surtout éviter le redouté « On avait dit que c’était plat ! » après cinq minutes de marche.


🌞 Le Lac Miroir en été : une belle rando entre mélèzes et torrents

L’été, le Lac Miroir est une promesse de fraîcheur alpine et de panoramas à couper le souffle… mais avant d’en profiter, il faut marcher un peu ! On gare la voiture au parking du Pied du Mélezet, où l’on ajuste les sacs à dos pendant que Léo négocie déjà une petite pause goûter et qu’Inès s’extasie devant un papillon. Tom, lui, jette un œil à l’itinéraire en mode « Ça grimpe, non ? ». Spoiler : oui, il y a 400 mètres d’altitude à avaler.

Dès le départ, le chemin longe un torrent, et on emprunte un sentier ombragé, parfait pour commencer en douceur. En traversant une première section boisée, on profite du chant des oiseaux et de l’ombre des arbres. Léo essaie de sauter d’une pierre à l’autre (spoiler bis : chaussettes mouillées), tandis qu’Inès compte les fleurs violettes sur le bord du sentier. Après une bonne demi-heure, on arrive à une passerelle en bois, un repère idéal pour prendre une pause et profiter de la vue.

La deuxième partie de l’ascension est plus dégagée, et le soleil tape un peu plus. Heureusement, l’excitation grandit : « On est bientôt arrivés ? » Oui… encore quelques mètres ! Après 1h30 de montée, la forêt s’ouvre sur une magnifique clairière, et là, le spectacle est magique : le lac apparaît, scintillant sous le soleil, entouré de sommets imposants. Inès court jusqu’à l’eau pour y voir son reflet, tandis que Léo balance des cailloux dedans (bye bye effet miroir).

On s’installe sur les berges pour un pique-nique bien mérité. Tom sort le fromage et le saucisson du sac, pendant que les enfants croquent dans leurs sandwiches en profitant du panorama. Léo tente même un pari : « Tu crois que je peux y plonger ? » Hum… pas sûr que l’eau à cette altitude soit idéale pour une baignade prolongée

Le retour finit plus vite que l’aller, mais est ponctué de quelques « J’ai chaud » et « J’ai mal aux jambes » (classique). Ce parcours reste une promenade inoubliable, et on sait déjà qu’on reviendra jusqu’à rejoindre ce même décor en automne, pour voir si les couleurs dorées rendent l’endroit encore plus magique.


🍂 L’automne : des couleurs flamboyantes et une nature préservée

Si on devait choisir une saison pour revenir au Lac Miroir, l’automne arriverait en tête. Rien que la route pour rejoindre le vallon du Mélezet nous plonge dans un décor incroyable : les arbres se parent d’or et de cuivre, les reliefs contrastent sous un ciel limpide, et l’air a ce parfum unique de sous-bois humides et de feuilles mortes.

Cette fois, pas de canicule ni de pieds trempés dès le départ. Tom est ravi : « C’est la saison parfaite pour randonner, pas trop chaud, pas trop froid ». Léo, lui, s’amuse à écraser les feuilles sous ses chaussures en imitant le bruit d’un feu de cheminée (évidemment, c’est une passion), tandis qu’Inès ramasse les plus jolies pour les coller dans son carnet de voyage.

Le chemin est paisible et presque désert. On traverse une forêt préservée, où la lumière dorée filtre à travers les arbres, donnant une ambiance féerique. En longeant un ruisseau, on arrive à un petit pont en bois, qui marque un repère important : on tourne à droite pour attaquer la dernière montée vers notre destination. Léo et Tom parient sur qui arrivera le premier, pendant qu’Inès et moi avançons tranquillement, captivées par les champignons qui poussent le long du parcours.

Quand on arrive enfin au bord du lac, c’est une explosion de couleurs. L’eau, parfaitement calme, reflète les teintes éclatantes des mélèzes et l’ocre des herbes sèches. Un tableau vivant, sans aucun bruit, si ce n’est quelques oiseaux et le léger clapotis de l’eau. Un vrai contraste avec l’agitation estivale.

On s’installe pour une pause bien méritée. Tom s’étire sur un rocher chauffé par le soleil, pendant que Léo tente de faire des ricochets sans tomber à l’eau (mission presque réussie). Inès, elle, s’applique à dessiner les reliefs dans son carnet, y ajoutant des feuilles séchées pour immortaliser ce moment.

Le retour se fait à regret, tant l’ambiance est paisible et magique. Cette journée d’automne restera gravée dans nos souvenirs, et une chose est sûre : cette saison est idéale pour profiter du site en toute sérénité, loin de la foule et en pleine harmonie avec la nature.


❄️L’hiver : un lac gelé et un décor féerique

Le Lac Miroir sous la neige, c’est un vrai paysage de carte postale. Des sommets enneigés, un silence presque irréel et une eau figée sous une couche de glace scintillante… Impossible de résister à l’envie d’y retourner en plein hiver.

Léo et Inès sont surexcités avant même de commencer la rando. Raquettes aux pieds, on démarre du Pied du Mélezet, emmitouflés jusqu’aux oreilles. Tom mène la marche, tandis qu’Inès s’émerveille devant chaque flocon qui tombe sur son gant (et qu’elle essaie de garder intact, mission impossible).

Le sentier longe un cours d’eau gelé, formant de jolies sculptures de glace sur les rochers. Le bruit de nos pas dans la neige est le seul son qui brise le silence du sous-bois. L’ambiance est magique : les mélèzes chargés de neige, les passerelles en bois partiellement ensevelies, et cette sensation d’être seuls au monde.

L’ascension est un peu plus sportive avec la neige, mais après 300 mètres de dénivelé, l’effort est largement récompensé. Le Lac Miroir est totalement gelé, encadré par des montagnes blanches immaculées. Inès et Léo courent jusqu’au bord, fascinés par cette immense patinoire naturelle. Tom plaisante : « Qui veut tenter une glissade ? » (spoiler : personne ne veut finir trempé).

On s’installe sur un rocher pour une pause bien méritée, thermos de chocolat chaud en main. L’air pur, le froid vivifiant et la beauté du lieu rendent ce moment inoubliable. Pas de pique-nique cette fois, mais quelques biscuits croqués en admirant la vue.

La descente est plus rapide, ponctuée de quelques glissades volontaires et de batailles de boules de neige (évidemment, Léo gagne). En arrivant en bas, tout le monde est d’accord : le Lac Miroir en hiver, c’est une expérience magique à vivre au moins une fois en famille.


🌱Le printemps : quand la nature reprend vie

Après la blancheur immaculée de l’hiver, place au grand réveil du printemps ! La vallée du Mélezet sort doucement de son sommeil, et l’appel du Lac Miroir est trop tentant. Léo et Inès sont ravis : « On va voir des bébés marmottes ? » (réponse : avec un peu de chance, oui !).

Dès le départ du sentier, tout respire le renouveau. Les torrents dévalent la montagne, gonflés par la fonte des neiges, et l’air est rempli de l’odeur de l’herbe humide et des bourgeons. On longe la cascade de la Pisse, qui porte bien son nom avec son débit impressionnant en cette saison. Inès s’amuse à chercher des arcs-en-ciel dans les embruns, tandis que Léo tente de deviner d’où vient le bruit assourdissant de l’eau.

Les passerelles en bois, qui avaient disparu sous la neige, réapparaissent peu à peu. Certaines sont encore humides et glissantes, alors on avance prudemment (et on évite de finir avec une chaussure trempée, suivez mon regard, Léo).

Après avoir pris à gauche au croisement, on continue à travers une forêt en pleine effervescence. Les oiseaux chantent à tue-tête, et on croise les premières fleurs alpines qui pointent sous les branchages. Tom s’arrête, sort son appareil photo : « Là, c’est magnifique. » Et il a raison, ce patchwork de vert tendre, de neige fondante et de cascades vives est un spectacle unique.

L’arrivée au Lac Miroir est tout aussi magique. Le miroir parfait de l’été laisse place à une surface légèrement troublée par l’eau qui coule encore des sommets. Les derniers blocs de glace flottent par endroits, créant un mélange de bleu profond et de blanc scintillant. Inès et Léo se lancent dans un concours de « qui trouve la plus belle pierre plate », tandis que Tom et moi savourons la douce chaleur printanière.

On s’installe pour un pique-nique improvisé, bercés par le bruissement du vent dans les arbres et le chant des mésanges. Cette ambiance paisible, ce mélange de fraîcheur et de renaissance, font du printemps un moment unique pour découvrir le Lac Miroir.

Sur le chemin du retour, Léo lève les bras au ciel : « Bon, on revient quand ? » Verdict : on a officiellement adopté ce lac pour toutes les saisons.


❓ Quelle saison choisir pour votre visite en famille ?

Chez nous, le débat est lancé ! Après avoir découvert le Lac Miroir sous toutes ses facettes, chacun a sa saison préférée… et personne ne veut lâcher l’affaire. Alors, qui a raison ? 

☀️ Tom vote pour l’été : « Le plaisir d’une rando accessible et du pique-nique au bord de l’eau »

Tom est team été. Pour lui, rien ne vaut un ciel bleu sans nuages, un sentier dégagé et une pause pique-nique avec du saucisson et du fromage. Il apprécie aussi le fait de pouvoir tremper les pieds après la montée. Seul bémol ? « Beaucoup de monde sur le sentier et une eau un peu trop froide pour une vraie baignade. »

🍂 Inès défend l’automne : « C’est la plus belle saison pour les couleurs ! »

Inès a eu un vrai coup de cœur pour l’automne. Entre les mélèzes dorés, le sentier tapissé de feuilles et le calme absolu, elle a passé son temps à ramasser des feuilles et à les coller dans son carnet de voyage. « C’est comme marcher dans un conte de fées », dit-elle. Son argument choc ? « C’est la meilleure saison pour voir des marmottes avant qu’elles n’hibernent ! »

❄️ Léo est fan de l’hiver : « C’est trop cool de marcher sur un lac gelé ! »

Sans surprise, Léo vote hiver. Entre la montée en raquettes, le lac gelé transformé en patinoire géante et les batailles de boules de neige sur le chemin du retour, il a trouvé cette rando bien plus fun que d’habitude. Petit bémol ? « La montée est plus difficile et il faut bien se couvrir, mais franchement, ça vaut le coup ! »

🌱 Moi, je choisis le printemps : « Le renouveau de la nature, les cascades et le calme absolu »

De mon côté, j’ai adoré le printemps. Le torrent qui rugit, la cascade de la Pisse gonflée par la fonte des neiges et le retour des premières fleurs alpines, c’est un vrai spectacle. Les températures sont parfaites et le sentier est presque désert. Petit inconvénient ? « Il reste des zones humides et quelques plaques de neige, donc mieux vaut avoir de bonnes chaussures. »

📌 Et pourquoi pas le Lac Sainte-Anne ?

Si vous avez envie de varier les plaisirs, le Lac Sainte-Anne, perché un peu plus haut, offre une alternative grandiose avec son bleu intense et ses panoramas sur les Alpes du Queyras.


❤️ Retour sur notre aventure

Les incontournables : Le Lac Miroir brille sous le soleil, les mélèzes dorés en automne et la neige en hiver.

Moments magiques : Tremper ses pieds en été, voir le lac gelé en hiver ou ramasser des feuilles en automne.

Pause détente : Pique-nique au bord de l’eau en toute tranquillité, loin de la foule estivale.

Notre astuce : En hiver, prévoir des raquettes pour l’ascension et un thermos de chocolat chaud !

Nos coups de cœur : Les ricochets sur l’eau (Léo) | Ramasser des feuilles en automne (Inès) | Le pique-nique face au lac (Tom) | Voir les torrents dévaler au printemps (Moi).